Saviez-vous que le rôle des diététicien-ne-s dépasse largement le cadre de l’alimentation ? Découvrez comment nous contribuons activement à encourager l’activité physique et à promouvoir un mode de vie sain.
Pour en savoir plus sur notre approche, cliquez ici pour lire l’article rédigé par Sibylle Chanson et Cindy Lehmann (infirmière de famille).
De plus en plus fréquemment, on peut apercevoir sur certains emballages alimentaires un nouveau logo coloré, le Nutri-Score. Mais quel est donc son rôle et comment doit-on l’interpréter ?
Le Nutri-Score a été créé en France en 2017 par des scientifiques. De nombreuses études ont été faites afin de tester son efficacité et se sont révélées avoir un impact positif sur le comportement des consommateurs. Le Nutri-Score a été mis en place en France puis d’en d’autres pays comme la Suisse qui l’a adopté en 2019.
Le Nutri-Score est un logo présent sur les emballages des aliments ayant subi une transformation et permet d’informer de manière simplifiée sur la qualité nutritionnelle du produit. Il permet de comparer de manière rapide et simple différents aliments similaires entre eux. Il est composé de 5 couleurs accompagné de lettres. La lettre A en vert correspondant aux aliments à privilégier et la lettre E en rouge étant les aliments à limiter. Il n’est pas obligatoire de l’apposer sur les produits, les industriels sont libres de l’indiquer.
Le score de l’aliment prend en compte pour 100g ou 100ml les éléments favorables et les éléments défavorables à la santé contenus dans le produit.
Plus l’aliment contiendra d’éléments favorables, plus son score tendra vers le A et au contraire plus il contiendra des ingrédients défavorables plus il tendra vers le E.
Le Nutri-Score permet de comparer des aliments appartenant au même groupe d’aliments, comme un yogourt versus un autre yogourt. Il permet également de comparer des produits ayant le même but dans l’alimentation, par exemple des céréales versus du pain. Par contre, on ne peut pas comparer une pizza avec un yogourt.
Le Nutri-Score est un outil permettant de guider de manière simple et claire les consommateurs. Cependant il ne remplace ni la pyramide alimentaire, ni l’équilibre alimentaire. Le but n’est pas de classer les aliments en aliments bons et mauvais, mais de favoriser des choix plus favorables à la santé. En choisissant un aliment classé en D ou E, on aura conscience qu’il sera peu intéressant d’un point de vue nutritionnel, à consommer en petite quantité ou moins fréquemment, pour le plaisir.
Pour en savoir davantage, divers vidéos explicatives sont proposées :
Nutri-Score, explication longue : https://www.youtube.com/watch?v=8C10xsJlCpw&feature=youtu.be
Nutri-Score – Quels sont ses objectifs ? https://www.youtube.com/watch?v=JhGNmJVjCJU
Sources
https://www.health.belgium.be/fr/le-nutri-score
Nutriinfo, Nutri-Score – comparer facilement et faire ses achats en connaissance de cause. ASDD, mai 2022
Attention le NUTRI-SCORE peut être confondu avec l’ECO-SCORE® ! Les deux logos se ressemblent par leur système de lettres et de couleurs, mais ils ne signifient pas la même chose.
Le NUTRI-SCORE sert à informer de la qualité nutritionnelle d’un produit.
L’ECO-SCORE® a été créé par la société Beelong. Il représente le score de l’analyse du cycle de vie des aliments ainsi que la valorisation de la biodiversité et le bien-être animal. Il permet donc d’indiquer l’impact écologique d’un produit.
Pour plus d’informations:
À l’occasion de la journée mondiale contre l’obésité, le 4 mars 2024, Eurobesitas publie une vidéo qui aborde l’impact de la grossophobie sur l’estime de soi et comment y faire face, avec la contribution du psychiatre Dr Christophe André, et la participation de Magali Volery, psychologue-psychothérapeute.
Eurobesitas est une association de patients souffrant d’obésité; elle propose entre autres des ateliers et des exercices pratiques pour renforcer la confiance en soi.
Selon l’OMS, l’infertilité « est une affection du système reproducteur masculin ou féminin, définie par l’impossibilité d’aboutir à une grossesse après 12 mois ou plus de rapports sexuels non protégés réguliers. » Aujourd’hui, on estime qu’environ 186 millions de personnes sont touchées par l’infertilité dans le monde. Cette problématique concerne autant les hommes que les femmes. On sait que l’alimentation et le poids peuvent exercer une influence sur les chances de procréer. De plus les habitudes alimentaires des parents impactent la santé et le comportement alimentaire du futur enfant avant même sa naissance.
Différentes études ont démontré que le BMI et la répartition de la masse grasse dans notre corps ont une influence sur nos chances de procréer :
Autant chez les femmes que chez les hommes, le surpoids et l’obésité occasionnent un état inflammatoire et des troubles du système endocrinien ce qui impacte négativement les fonctions de reproduction.
Une alimentation déséquilibrée (riche en matières grasses saturées, riche en énergie, sucre et pauvre en fruits, légumes, féculents complets et oméga 3) favorise l’infertilité chez la femme et l’homme.
De plus, chez la femme, il a été montré qu’une alimentation restrictive et pauvre en matières grasses favorise l’infertilité (même avec un poids normal) ainsi que le risque de carences nutritionnelles. Le risque de prendre du poids pendant et après la grossesse est alors également plus important
Différents éléments peuvent être mis en place au niveau de l’alimentation pour promouvoir la fertilité :
Il est important que les 2 membres du couple soient impliqués dans les changements d’habitudes alimentaires. Ceci augmente les chances de concevoir et d’avoir un enfant en santé.
La perte de poids peut être bénéfique chez une femme obèse et jeune pour rétablir des ovulations spontanées et permettre une grossesse dans de bonnes conditions. Après 35 ans, le processus de perte de poids ne doit pas retarder une prise en charge de traitement pour la fertilité, l’âge et la réserve ovarienne de la femme sont prioritaire face à l’IMC.
Il n’est pas recommandé de continuer une perte de poids durant la grossesse, ceci pourrait entraver le bon développement du fœtus. Un suivi nutritionnel durant la grossesse est conseillé pour éviter la prise de poids élevée ou une restriction alimentaire.
Références
Can Dietary Patterns Impact Fertility Outcomes, H. G. Winter et al, 2023
Chirurgie bariatrique et fertilité, C. Rives-Lange et al, 2017
Lifestyle changes in women with polycystic ovary syndrome, cochrane, 2019
Nutrition et fertilité: aspects masculins, N. Sermondade et al., 2011
Nutrition et fertilité : aspects féminins, I. Cédrin-Durnerin et al., 2011
Nutrition et infertilité, L. Léniaud et R. Lévy, 2008
Nutrition, environnement et fertilité masculine, C. Dupont et R. Lévy, 2018
Obésité et infertilité de la femme, J. Sarfati et al., 2010
Obésité et reproduction : revue de littérature, S. Le Goff et al., 2008
Obésité et fertilité ne font pas bon ménage, RMS, 2010
PCOS : evidence based guidelines, Monash University, 2018
Preconception diet, fertility and later healthy, J. A. Grieger, 2020
Preconception lifestyle advice for people with infertility, Cochrane, 2021
Prise en charge de l’infertilité chez la femme obèse, C. Vincentelli et al., 2017
RPC : Intervention pendant la période périnatale. HAL, 2021
Surpoids, obésité et habitudes de vie :impact sur la fertilité du couple. HAL, 2021
Les stratégies pré-conceptionnelles pour une perte de poids en vue d’une amélioration de la fertilité chez les femmes en surpoids/obèses. TB Heds, 2017
The relationship between diet, energy balance and fertility in men. E. Suliga et al., 2018
The Relationship Between Pregnancy Intentions and Diet or Physical Activity Behaviors in the Preconception and Antenatal Periods. I. Nkrumah et al., 2020
Troubles de conduits alimentaires et infertilité. 2020
Dietary modification for reproductive health in women with polycystic ovary syndrome. Y. Wu et al, 2021
Manger est un besoin primaire basiquement facile à combler. Pourtant l’environnement industriel ainsi que le marketing ont rendu de plus en plus complexes nos choix alimentaires. Lorsqu’il s’agit de nos enfants, il devient parfois difficile de savoir comment bien faire avec les nombreux différents messages ou conseils reçus.
Voilà le verdict, les deux petites barres sur le test indiquent bien un test positif ! Une joie immense dans le cœur mais aussi plein de questions se bousculent dans la tête ; par où commencer, comment tout mettre en œuvre pour que la grossesse se passe au mieux ?
Si beaucoup de questions resteront en suspens, laissez-moi vous guider dans quelques-unes qui concernent l’alimentation.
Plusieurs éléments impliquant l’alimentation changent au cours de la grossesse. Les besoins énergétiques et en certains micro-nutriments sont augmentés. Une attention particulière à l’hygiène alimentaire doit être accordée.
Depuis le printemps 2022, nous vous proposons une nouvelle prestation : la mesure de votre composition corporelle (impédancemétrie) à l’aide d’un appareil médical seca dernière génération (seca mBCA 555). En quelques secondes, vous pouvez vous faire une idée de la proportion de masse maigre, de masse musculaire, de masse grasse et d’eau dans votre corps. Le suivi de la composition corporelle est important afin d’attester de manière précise de l’impact des changements alimentaires et/ou d’activité physique. S’assurer que la masse musculaire est maintenue ou gagnée, par exemple lors de la reprise de l’activité physique, est essentiel pour le maintien du poids à long terme.
Le cycle menstruel commun à toutes les femmes en âge de procréer, peut être influencé par beaucoup de facteurs (génétique, biologique etc.) et peut être vécu différemment d’une femme à une autre.
Il est composé de 3 « phases ». La première correspond à la phase folliculaire durant laquelle les contractions utérines expulsent la muqueuse en l’absence d’une grossesse. Cela provoque alors les saignements dit communément « les règles ». Puis vient l’ovulation, c’est la période la plus propice à ce qu’un ovocyte soit fécondé, cette phase dure environ 6 jours.
Finalement vient la phase lutéale où la paroi de l’utérus s’épaissit en se remplissant de nutriments pour préparer au mieux l’arrivée d’un éventuel ovocyte fécondé. Si ce n’est pas le cas, la muqueuse se détache, provoque des saignements et le cycle recommence. C’est dans cette dernière phase que l’on observe le syndrome prémenstruel (SPM).
C’est la question à laquelle répond le film « Courage », produit par l’association de patients Eurobesitas à l’occasion de la Journée mondiale de l’obésité 2021.
Les situations stigmatisantes en milieu médical ou de soins sont trop fréquentes. Ce petit film montre une consultation stigmatisante et une consultation empathique, relevant les conséquences très délétères de la stigmatisation pour les personnes souffrant d’obésité, autant au niveau psychologique que physique.
Dès l’âge de 30 ans, on observe généralement chez la femme une augmentation progressive du poids en raison du changement naturel de la composition corporelle. En effet, la masse musculaire se réduit, ce qui entraîne une diminution des besoins du corps en énergie. Cependant, les besoins en protéines et en micronutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras essentiels) ne changent quasiment pas.
Vers la cinquantaine, en plus de l’âge, les changements hormonaux apparaissent. Ceux-ci provoquent généralement une accumulation de graisse au niveau du ventre (qui peut apparaitre de manière assez rapide), une augmentation du taux de cholestérol et un plus haut risque de développement d’un diabète.
Une métanalyse de 2016 a montré qu’en moyenne, les femmes prennent environ 700 grammes par an entre 50 et 60 ans, indépendamment de leur poids initial et de leur origine ethnique.
La prise de poids est bien souvent le résultat d’une mauvaise balance énergétique : les apports (en aliments et en boissons) sont plus importants que les dépenses du corps en énergie. Un apport alimentaire/énergétique inférieur aux dépenses de l’organisme pourra donc entraîner une perte de poids. En théorie, le fameux conseil : « Mangez moins et bougez plus » est effectivement efficace. Dit comme cela, perdre du poids à l’air si simple… Mais pourquoi, en réalité, ne sommes-nous donc pas tous minces ?
On sait aujourd’hui que l’obésité (indice de masse corporelle de plus de 30kg/m2) est une maladie chronique, influencée par de nombreux facteurs : physiques, psychologiques et environnementaux. La complexité de la maladie explique pourquoi de nombreuses personnes rencontrent des difficultés dans la mise en pratique des conseils visant la réduction du poids corporel.
Perceptio Cibus est une association à but non-lucratif qui se donne pour mission d’aider les personnes en surpoids et en obésité en proposant une démarche bio-psycho-corporelle. Elle se présente comme un soutien entre les consultations médicales et paramédicales.
Les principales activités organisées en Suisse Romande :
L’association a écrit divers articles autour de la thématique de maigrir sans régime et du surpoids ainsi que de l’obésité.
Pour en savoir plus sur leurs différentes activités, nous vous invitons à visiter leur site internet: www.perceptiocibus.org
ou leur page Facebook : https://www.facebook.com/Perceptio-Cibus-380008329396353/
L’appétit et la quantité de nourriture que nous avalons sont contrôlés par l’hypothalamus, une glande située au centre du cerveau. D’habitude, ce dernier décrypte les signaux corporels et augmente ou diminue la sensation de faim, afin de couvrir les besoins du corps en énergie. Mais des facteurs environnementaux, comme le stress, peuvent perturber la fonction régulatrice de l’hypothalamus.
Comment le stress affecte-t-il l’appétit ? Suite à un évènement stressant, les chercheurs ont constaté deux cas de figure :
La nouvelle année commence et vous avez l’impression d’avoir trop mangé, d’avoir fait des écarts pendant les fêtes ? Si vous êtes soucieux-se de votre santé et particulièrement de votre poids, peut-être avez-vous déjà pris des résolutions, telles que : « je vais manger moins », « je dois me restreindre », « il faut que je recommence à fond la gym », « je me remets au régime ! » etc…
A cette période de l’année, les publicités pour des régimes ou programmes afin de se « reprendre en main » pourraient vous tenter. Pour ne pas tomber dans la spirale malsaine des régimes (voir notre article de juillet 2018 : « Régime restrictif : une pratique dangereuse pour la santé »), voici quelques conseils santé.
L’explosion de la prévalence des maladies non-transmissibles (maladies cardio-vasculaires, diabète, cancer, …) inquiète sérieusement les organismes de santé. Une mauvaise alimentation augmente fortement le risque de développer ces maladies. Tout récemment, une grande étude française a établi une corrélation entre le risque de cancer et la consommation d’aliments ultra-transformés. Il s’agit de produits prêts à être consommés, par exemple les plats surgelés, les sodas, les soupes déshydratées, … . LE problème: ces produits ont une faible qualité nutritionnelle et leur fabrication implique généralement l’emploi de beaucoup d’additifs, certains pouvant nuire à notre santé. De surcroît, plus les aliments sont transformés, raffinés ou déstructurés, moins ils seront rassasiants, ce qui favorise l’apparition du surpoids et de l’obésité.
Les Suisses consomment 194 kg par an et par habitant d’aliments ultra-transformés. Une consommation quotidienne correspondant seulement à 10% de nos apports totaux augmente le risque de contracter un cancer de 12%.