La prise de poids est bien souvent le résultat d’une mauvaise balance énergétique : les apports (en aliments et en boissons) sont plus importants que les dépenses du corps en énergie. Un apport alimentaire/énergétique inférieur aux dépenses de l’organisme pourra donc entraîner une perte de poids. En théorie, le fameux conseil : « Mangez moins et bougez plus » est effectivement efficace. Dit comme cela, perdre du poids à l’air si simple… Mais pourquoi, en réalité, ne sommes-nous donc pas tous minces ?
On sait aujourd’hui que l’obésité (indice de masse corporelle de plus de 30kg/m2) est une maladie chronique, influencée par de nombreux facteurs : physiques, psychologiques et environnementaux. La complexité de la maladie explique pourquoi de nombreuses personnes rencontrent des difficultés dans la mise en pratique des conseils visant la réduction du poids corporel.
En Suisse, les chiffres sont alarmants et le nombre de personnes souffrant d’obésité et de surpoids (indice de masse corporelle de plus de 25 kg/m2) ne cesse d’augmenter : plus de 30 % des femmes (10 % sont obèses et 23 % en surpoids) et plus de 50 % des hommes (12 % sont obèses et 39% en surpoids) sont en surcharge pondérale.
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Le 11 octobre 2019 est la journée de lutte contre l’obésité.
Créée en 2015 par la Fédération mondiale d’obésité, cette journée est une campagne annuelle qui vise à stimuler et à soutenir des actions concrètes qui aideront les personnes à atteindre et à maintenir un poids de santé.
#WorldObesityDay appelle à la fin de la discrimination fondée sur le poids.
A cette occasion, la Fédération mondiale d’obésité veut sensibiliser l’opinion sur la prévalence, la gravité et la diversité de la stigmatisation liée au poids. Les médias ont été identifiés comme l’un des principaux auteurs de cette stigmatisation, en renforçant les stéréotypes erronés et négatifs concernant le surpoids. La campagne demande l’arrêt de l’utilisation d’un langage et d’images stigmatisants. L’idée est de décrire l’obésité de manière juste, précise et informative
Chaque personne étant différente, il est primordial qu’une analyse détaillée du profil alimentaire, physique, psychologique et métabolique soie réalisée, afin d’augmenter l’efficacité et la précision des conseils. L’obésité devrait être prise en charge de manière individualisée par plusieurs spécialistes : le/la médecin, le/la psychologue et le/la diététicien-ne sont les principaux acteurs du suivi.
Le suivi ambulatoire individuel au sein du cabinet diététique a pour objectif d’apporter du soutien et des informations aux personnes qui désirent perdre du poids, afin de les accompagner dans l’adoption de nouvelles habitudes alimentaires.
Principaux axes du suivi nutritionnel :
- Conseils pour l’adoption d’un comportement alimentaire sain qui respecte les valeurs de chacun (redécouvrir ses sensations alimentaires, s’alimenter en pleine conscience, diminuer la restriction cognitive, etc…)
- Connaissances sur la qualité des aliments et les portions recommandées
- Compréhension des mécanismes psychiques qui induisent la prise de nourriture et stratégies de gestion (travail sur les pensées et les émotions)
- Soutien dans la reprise d’une activité physique adaptée à chaque personne (les conseils sur le type d’activité sont généralement donnés par d’autres spécialistes)
- Suivi des objectifs physiques grâce à la mesure de la composition corporelle ; analyse détaillée de l’évolution des différents composants du corps, notamment de la masse musculaire et de la masse grasse. Les mesures sont réalisées au sein du cabinet NutriViva, à l’aide d’un appareil médical breveté, le BiodyXpert®.