Bien manger améliore notre santé mentale, mais trop se préoccuper de notre assiette peut être malsain.
Notre organisme envoie des informations à notre cerveau et plus de 200 décisions alimentaires sont prises par jour. La plupart d’entre elles se font automatiquement, sans le contrôle de nos pensées.
De nombreux facteurs extérieurs et intérieurs viennent perturber la régulation corporelle de la prise de nourriture. Les labels, les emballages, la publicité, les « modes alimentaires », la taille de l’assiette ou des portions… Mais aussi les pensées, l’image de soi, l’estime de soi et la restriction volontaire de la prise alimentaire.
Les décisions alimentaires inconscientes, base de la régulation naturelle du poids, sont remplacées par des décisions conscientes. Les conséquences ? Elles sont nombreuses, sur la santé physique et psychique (par exemple : effet yoyo – perte et reprise de poids-, baisse de l’estime de soi et de la motivation, perte de spontanéité, exclusion sociale…) Et la spirale du régime est en marche.
Marie Bovet, Diététicienne HES ASDD
Source : C. Bacchetta, article sur le livre original de Lecerf Jean-Michel, « Connaitre son cerveau pour mieux manger », Belin, 2018.